Deuxième rencontre des responsables des unités de lutte contre la cybercriminalité, organisé par la CEDEAO et Expertise France, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Criminalité organisée : Réponse de l’Afrique de l’Ouest sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (OCWAR-C), du 23 au 25 novembre à Dakar (Sénégal)

Deuxième rencontre des responsables des unités de lutte contre la cybercriminalité, organisé par la CEDEAO et Expertise France, dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Criminalité organisée : Réponse de l’Afrique de l’Ouest sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (OCWAR-C), du 23 au 25 novembre à Dakar (Sénégal)

La région de la CEDEAO est de plus en plus témoin d’attaques sophistiquées contre les systèmes informatiques et les données. Il s’agit d’une préoccupation croissante pour les professionnels de la cybersécurité et les forces de l’ordre, qui affecte toutes les sociétés.

En conséquence, le rôle des unités spécialisées dans la preuve numérique et la cybercriminalité augmente. Une coopération régionale et internationale croissante et un partage efficace des renseignements avec les unités nationales et internationales chargées de l’application de la loi et les équipes CERT sont d’une importance primordiale pour toutes les parties de la chaîne criminelle.

A travers le projet OCWAR-C, mis en œuvre par Expertise France, la Commission de la CEDEAO et l’Union européenne visent à accompagner l’ensemble des pays de l’espace CEDEAO en renforçant les capacités des unités dédiées à la lutte contre la cybercriminalité et au traitement des preuves numériques.

Bien que la région soit à différents niveaux de développement sur cette question, tous les pays de la région se sont engagés à suivre les normes régionales et internationales sur les cadres législatifs et politiques conformément à la Convention de Malabo et à la Convention de Budapest (et son deuxième protocole additionnel récemment adopté) sur la cybercriminalité ainsi que les directives et stratégies de la CEDEAO, et visent à renforcer leurs capacités et à optimiser leurs cadres juridiques conformément à ces normes.

L’utilisation efficace de ces instruments renforcera la coopération, optimisera leurs cadres juridiques et permettra à la région de lutter avec succès contre la cybercriminalité. Étant donné que la cybercriminalité et les preuves numériques imposent des exigences importantes sur les capacités existantes limitées dans la région, une meilleure utilisation des outils de coopération existants peut aider à hiérarchiser le travail des unités de lutte contre la cybercriminalité.

Vous aimerez aussi...